🎧 Écouter l’intro en version audio
Bonjour à toutes et tous,
bienvenue dans cette nouvelle édition d’ANM, on espère qu’elle vous plaira !
Pour les abonné·es payant·es, on vous donne rendez-vous dans 2 jours, lundi 17 mars à 12h, pour une nouvelle masterclass : « Et maintenant, on va où ? Les 7 critères pour choisir des outils numériques alignés avec ses valeurs ».
Emily présentera les 7 critères indispensables à prendre en compte pour faire un choix éclairé et durable, et passera en revue de nombreux outils alternatifs à l’aune de ces critères.
Enfin, le prochain atelier aura lieu le vendredi 28 mars à 14h, nous aborderons une nouvelle liste de critères à analyser pour évaluer les projets des artistes et leur développement.
Sur ce, bonne lecture/écoute, et rendez-vous le 15 avril pour la prochaine newsletter :)
Inès
Au programme de cette édition
L’édito d’Emily : Rebond/Conversion
Les tips de Clara : 4 alternatives à Instagram (peut-être ?)
Le décryptage d’Inès : Les featurings : pourquoi sont-ils incontournables ?
La chronique de Lila : Maël & Jonas, le jukebox à BOPs
Nos rubriques
🎧Écouter l’édito d’Emily en version audio
On ne va pas se mentir, la période est déprimante au possible.
Sans même parler du climat mondial anxiogène, les artistes font face depuis quelques mois à un concentré d’obstacles plus existentiels les uns que les autres : suppression drastique des financements, compétition absurde avec un océan de contenus générés par IA et des réseaux sociaux et algorithmes hostiles.
Parce que sans argent, sans visibilité et sans personnes humaines en face, difficile d’en vouloir à qui que ce soit de baisser les bras et retourner se coucher en attendant la fin du monde.
Mais sommes-nous vraiment sans alternatives ? N’y a-t-il définitivement plus rien à faire lorsqu’on ne fait pas déjà partie des happy few qui arrivent encore à tourner et figurer dans les tops ?
Je ne crois pas. Et je vais vous dire pourquoi.
Nous nous sabotons à grande échelle à cause d’un travers collectif inconscient : celui de compter sur les algorithmes pour assurer notre existence, aussi bien en termes de visibilité que de revenus.
Que ce soit de manière organique ou à grand renfort de publicité, peu importe. Notre réflexe collectif est le même : on s’appuie majoritairement sur les algos parce qu’ils constituent un relais rapide et efficace, hyper-personnalisé et massif qu’aucune action humaine ne peut égaler.
C’est pour cela qu’on continue de publier sur les réseaux, même lorsqu’ils sont devenus toxiques : leurs algorithmes ont démontré leur capacité à amplifier des messages à grande échelle.
C’est pour cela qu’on continue de sortir des singles à intervalles réguliers sur les plateformes de streaming : on compte sur leurs algorithmes pour être exposé·es à de nouveaux publics et on sait que ces algos requièrent d’être nourris en continu.
Les 3 conséquences de notre travers inconscient sont la dépendance, la confusion et l’apathie.
Dépendance
A force de nous reposer sur la puissance des algos, nous avons, d’une part, tout misé sur les plateformes au détriment de canaux plus direct-to-fan, et d’autre part, fini par nous convaincre que nos intérêts et ceux des plateformes étaient alignés, or les patrons des réseaux nous l’ont dit clairement en janvier dernier : on n’est pas ami·es.
Résultat : on panique et on stresse face à l’ampleur de la tache pour trouver des outils alignés avec nos valeurs et complètement repenser nos stratégies numériques.
Confusion et perte de repères
Tout se vaut désormais : communication, promotion et marketing, visibilité et impact, annonces et dialogue, saturation et adhésion.
Résultat : on pense qu’une bonne stratégie se résume à un plan de communication ambitieux, on court après des vanity metrics de manière obsessionnelle et on procède par ellipses mentales :’ je poste donc je suis’.
Apathie
Malgré le risque élevé et réel de désintermédiation par les plateformes entre artistes et fans, entre lieux et publics, on a abdiqué notre pouvoir en nous résignant à l’impossibilité d’exister sans la puissance des algos.
Résultat : on émet des informations mais on omet de les convertir en actions, on court après de meilleures cartes sans d’abord faire au mieux avec celles qu’on a déjà en main.
Nos dépendance, confusion et apathie sont un problème : elles nous privent de notre capacité à agir et renforcent notre asservissement volontaire aux outils numériques.
Or, tout l’intérêt de ces outils est qu’ils nous servent, pas l’inverse.
La solution est donc en nous et sous nos yeux.
Simple et accessible à tout le monde, elle pourrait se résumer à ‘Rebond/Conversion’.
Si l’on reprend la métaphore du jeu de cartes, il faut penser ‘Rebond/Conversion’ à chaque fois qu’on a une carte en main, à chaque fois qu’on prend la parole.
Une carte en main, c’est une actualité (concert, interview, sortie…) qui peut s’illustrer avec autant de contenus qu’on le souhaite (texte, photo, audio et vidéo etc).
Une prise de parole, c’est un relais qui permet de mettre en valeur chaque carte que nous tenons dans la main et de faire le lien avec toutes les autres cartes par un appel à l’action auprès des fans.
On rebondit sur une actu pour la convertir en action concrète.
Au quotidien, ça veut dire repartager un lien d’écoute, de clip, de billetterie, de presave, de pré-commande à chaque fois que possible : à l’occasion d’une retombée promo, d’un jour de sortie, d’une annonce de concert, d’un rappel de tout ça.
Penser ‘Rebond/Conversion’ est une approche, un état d’esprit, un réflexe, une méthode.
C’est aussi un hack mental qui nous fait du bien et permet de faire au mieux avec ce qu’on a, même si c’est bien peu au début : ça se construit et se consolide au fil du temps.
Ça marche d’autant mieux si l’on s’y emploie de manière systématique et dans la durée.
Alors évacuons nos pensées limitantes et limitées aux algos, clarifions nos attentes, transformons nos intentions en plans d’action, reprenons la main sur la conduite de nos projets, allons au bout de nos gestes, recréons des ponts entre actus et actions et avançons à notre rythme, même si c’est par petits pas pour commencer.
C’est toujours mieux que de faire du surplace.
💡LA RESSOURCE COMPLÉMENTAIRE D’EMILY
Inès en a parlé en intro : je donne une Masterclass lundi 17 mars sur les 7 critères pour choisir des outils numériques alignés avec ses valeurs.
Je suis personnellement en plein dedans depuis quelques semaines pour les outils numériques qu'on utilise chez ÜNI et j'ai trouvé des pépites d'alternatives et les ai analysées sous toutes leurs coutures ...selon les 7 critères que je dévoilerai au cours de la Masterclass.
Il sera question d’outils du quotidien pour collaborer à distance, envoyer et stocker ses documents, gérer son agenda etc… , que vous soyez artistes ou structures, quelle que soit votre taille ou votre budget (si, si).
Cette Masterclass est la 1ère des 3 par an incluses dans l’abonnement payant à cette newsletter, donc si vous n’avez pas encore sauté le pas, le bouton pour changer ça est juste ci-dessous.
🎧 Écouter les tips de Clara en version audio
J’ai testé pour vous 4 applications gratuites se présentant comme des alternatives à Instagram : foto, Pixelfed, Flashes et Pinksky.
Quelques éléments de contexte avant notre visite guidée. En premier lieu, j’ai été agréablement surprise de voir que les applications ne sont pas toutes d’origine américaine ! Ensuite, elles sont toutes extrêmement récentes : à part Pixelfed fondée en 2018, les trois ont été crées en février 2025. Elles sont toutes sans publicités, avec des fils antéchronologiques et souvent sans aucun algorithmes de recommandation ou alors entièrement personnalisables. Et enfin, 3 d’entre elles sont basées sur des protocoles Open Source.
Open Source signifie que n’importe qui peut accéder et modifier le code de l’application : sa construction se fait de manière collaborative. Loin de l’idée des plateformes propriétaires comme Instagram par exemple, dont le code source est de l’ordre du secret industriel. L’open source permet également à n’importe qui de prendre le code d’une app (ses fondations et murs porteurs si c’était une maison) et de l’aménager à sa guise (si tu veux casser le mur entre le salon et la cuisine et peindre ta salle de bain en bleu, c’est ok). Dans le cas de Pinksky, Flashes et Pixelfed, les applications sont basées sur les protocoles de Bluesky pour les deux premières et Mastodon pour la dernière. Au delà de l’accès au code source, cela permet à chaque utilisateur·ice d’accéder à un « ensemble de médias sociaux composé d’une multitude de plateformes et de logiciels, où les uns communiquent avec les autres grâce à un protocole commun »1. En gros, ce que je poste sur Bluesky est aussi visible sur Flashes, même si je n’ai de compte là-bas. C’est ce qu’on appelle le fédiverse si vous voulez briller en soirée ;) Mais pour plus d’infos, je vous laisse lire l’article de Libération à ce sujet, très pédagogique.
Maintenant que c’est dit, suivez la guide !
foto - Crée par un photographe américain, Michael Howard. Application propriétaire. Gratuite, mais va lancer des fonctionnalités payantes. Dispo sur iOS et Android. +56 000 utilisateur·ices.
Les avantages :
C’est beau. L’app a été pensée par un photographe et ça se voit. foto accepte toutes les dimensions de photos, sans aucun rognage abusif.
Dans l’onglet ‘Découvrir’, on peut filtrer la recommandation de contenus par centres d’intérêts.
Les liens dans la légende sont cliquables.
La modération est très claire : la FAQ expose très explicitement les contenus autorisés ou non sur la plateforme.
Idem pour la roadmap : de nombreuses fonctionnalités sont en prévision.
Les inconvénients :
Pas de vidéos ou de carousel (même si c’est prévu pour cette dernière option).
Les images sont mises à l’honneur, pas les légendes, qui ne sont pas du tout visibles dans le fil Explorer par exemple.
Pas encore de DM, mais ça devrait arriver.
Pixelfed - Crée en 2018, par le développeur canadien Daniel Supernault. Peut se connecter avec Mastodon. Disponible sur iOS & Android. +698 000 comptes crées.
Les avantages :
Possibilité de faire des posts avec 1 à 15 photos ou une vidéo de 60 secondes.
Possibilité de rajouter des descriptions ‘Alt’ à chaque photo (utile pour les personnes malvoyantes).
Possibilité d’importer son contenu d’Instagram.
Les inconvénients :
C’est moche… Instagram en 2012 quoi.
Les liens en légende ne sont pas cliquables.
J’ai cru lire qu’il y avait la possibilité de poster des Stories, mais je n’en ai jamais vu la couleur...
Flashes - Crée par le développeur allemand Sebastian Vogelsang. App cliente de BlueSky. Pas encore de modèle économique, passerait potentiellement sur un modèle freemium avec des fonctionnalités exclusives. +80 000 téléchargements. Dispo sur iOS uniquement.
Les avantages :
Présence de filtre (l’ambiance Instagram en 2012, on adore)
Possibilité de faire des posts avec 1 à 4 photos ou une vidéo de 60 secondes.
Possibilité de marquer un contenu comme sensible (nudité, etc.) ou de restreindre les commentaires sous un post.
Les liens dans la légende sont cliquables.
Les inconvénients :
Pas encore dispo sur Android : quand on sait que ça représente +80% du parc mobile en France, c’est embêtant.
Nécessite un compte Bluesky pour s’inscrire.
La connexion obligatoire avec Bluesky qui rend la consultation du fil d’actualité peu évidente. Par défaut, tous les posts avec une photo faits par des comptes qu’on suit sur Bluesky s’affiche aussi dans Flashes.
Pinksky - Crée par le développeur brésilien Ramon Souza. App cliente de BlueSky. Pas encore de modèle économique, pourrait se développer sur d’autres protocoles open source, et inclure des fonctionnalités payantes. Dispo sur iOS et Android.
Les avantages :
Il y a des stories (photo ou vidéo).
Interface en français.
Les liens sont cliquables dans la légende.
Possibilité de réarranger l’ordre des photos dans son profil.
C’est l’app qui ressemble le plus à Instagram : le dépaysement n’est donc pas garanti :)
Les inconvénients :
Nécessite un compte Bluesky pour s’inscrire.
Comme Flashes, la connexion avec Bluesky obligatoire rend la consultation du fil d’actualité peu intéressante.
Pas de filtre.
Et inconvénient majeur : j’ai posté trois photos hier, elles n’apparaissent pas sur mon profil... Je les ai retrouvée sur mes profils Bluesky et Flashes (parce que tout est lié) mais pas sur Pinksky 🤷♀️
Pour conclure ce comparatif :
Je partais avec une légère préférence pour Pinksky, car très semblable à Instagram. Mais d’abord, je ne sais pas où mes photos sont parties, et ensuite, le réseau fête son premier mois d’existence. Son futur reste très incertain. Mieux vaut miser sur Flashes si vous êtes utilisateur·ices de BlueSky ou sur Pixelfed, qui est installé depuis 7 ans tout de même. Foto est très agréable à utiliser et paraît prometteur, mais l’app s’adresse essentiellement à des photographes pros ou amateur·ices : il n’est pas dit que la communauté musique s’y retrouve.
Dans tous les cas, ces alternatives vont encore se développer et sont intéressantes à surveiller Et si vous souhaitez migrer vers un de ces endroits, sondez votre communauté pour savoir si elle utilise ou non ces espaces !
🎧 Écouter le décryptage d’Inès en version audio
Les featurings entre artistes sont devenus une pratique incontournable dans l’industrie musicale. Au-delà d’un simple échange artistique, ils représentent aujourd’hui un levier stratégique, à la fois en termes de visibilité, de marketing et de performance commerciale. Mais pourquoi ces collaborations sont-elles aussi répandues ?
L’un des intérêts majeurs des feats est leur capacité à mobiliser et fusionner deux communautés de fans, ce qui augmentent généralement l’impact et la visibilité des artistes impliqué·es. Chaque artiste bénéficie de l’audience de l’autre, ce qui lui permet de toucher un public plus large, similaire ou complémentaire au sien. Ce phénomène est particulièrement bénéfique pour les artistes émergent·es qui gagnent souvent en notoriété grâce à des collaborations avec des artistes plus développé·es.
En s’appuyant sur la complémentarité des fanbases, ces collaborations peuvent aussi permettre d’attirer un public bien précis : une audience plus féminine, plus jeune, ou encore internationale.
Dans le cas de collaborations internationales, le potentiel est encore plus grand. Spotify for Artists a démontré que les artistes voient leur portée internationale augmenter considérablement lorsqu’ils collaborent avec un·e artiste hors de leur marché intérieur, ce qui montre notamment que ces collaborations sont devenues un moyen privilégié d’atteindre de nouveaux marchés et de s’exporter à l’international.
Un exemple marquant est la collaboration transcontinentale entre Aya Nakamura et Ayra Starr, avec la réédition du titre Hypé, qui a permis de capter une audience plus anglophone et de renforcer la présence de l’artiste dans des territoires où elle était un peu moins établie.
L’exemple de Calm Down de Rema et Selena Gomez en 2022 illustre également bien ce phénomène : six mois après la sortie de la collaboration, les écoutes quotidiennes de Rema en Amérique du Nord avaient augmenté de plus de 230 %, tandis que celles de Selena Gomez en Afrique subsaharienne avaient progressé de 120 % (Spotify).
L’importance des feats dans le paysage musical actuel se vérifie aussi à travers leur omniprésence dans les classements. La semaine du 7 mars 2025 par exemple, 30 % des morceaux du top single étaient des collaborations, un chiffre qui démontre leur influence grandissante sur les tendances musicales.
La logique des algorithmes présents sur les plateformes de streaming favorise en effet ces collaborations en proposant les morceaux à un public déjà intéressé par l’un des deux artistes et cela permet non seulement d’augmenter les écoutes sur le titre concerné, mais aussi de donner plus de visibilité à l’ensemble du répertoire de chaque artiste. Un article de Spotify a mis en avant l’impact des featurings sur les performances des artistes : après avoir analysé plus de 40 grandes collaborations des 12 dernières années, la plateforme a constaté que six mois après la sortie d’un featuring, 75 % des artistes impliqué·es avaient vu leurs écoutes augmenter d’au moins 10 % sur l’ensemble de leur catalogue, plus de 50 % avaient enregistré une hausse d’au moins 50 %, et 30 % avaient doublé leur nombre de streams.
Les featurings permettent également de croiser des univers musicaux avec des connexions innovantes. Les années 2000 ont par exemple été marquées par de nombreuses collaborations entre artistes Rap et R&B comme Diam’s & Vitaa, Soprano & Kenza Farah, ou encore Ciara & 50 Cent aux États-Unis. Cette dynamique s’est aujourd’hui élargie à des rencontres plus audacieuses entre genres et artistes de différentes sphères musicales, récemment on peut penser au titre « Cent Fois » de Dinos et Hélène Ségara.
Depuis quelques années on assiste aussi au retour des albums en commun, qui bénéficient d’une visibilité accrue, notamment dans la scène rap. En 2024, deux albums en collaboration figuraient dans le top 10 des meilleures ventes du premier semestre :
"Héritage" de Tayc et Dadju (7e place)
"La Mélo est Gangx" de Gazo et Tiakola (8e place)
Les featurings représentent aujourd’hui un outil utile pour développer son audience, maximiser sa visibilité et explorer de nouveaux territoires. S’associer à un·e autre artiste peut être un accélérateur de carrière, tout en offrant au public des rencontres musicales souvent mémorables. La tendance des collaborations ne date pas d’hier mais son impact est désormais amplifié par le streaming et les stratégies marketing.
🎧 Écouter la chronique de Lila en version audio
J’ai une petite pointe de fierté et de nostalgie à écrire cette chronique, je vous avoue. Non pas parce que Maël & Jonas est un vieux groupe, mais parce que je les connais depuis près de 3 ans et que j’adore parler d’eux partout et en permanence.
Pour la petite histoire, Maël & Jonas, c’est un duo d’Allemands qui ont été découverts sur « The Voice Allemagne ». Ils sont même arrivés jusqu’en finale ! Ils chantent exclusivement en anglais dans un style indie pop, doux et énergique, avec des textes très romantiques qui donnent envie de courir sur la plage pendant un coucher de soleil, avec une brise d’air frais qui fait voler nos cheveux aussi haut que les oiseaux (je suis d’humeur poétique en écoutant leur musique, sorry not sorry).
Perso, je les ai découverts grâce à TikTok avec leur premier hit « Simp », qui est une valeur sûre pour les découvrir. Je suis immédiatement tombée folle amoureuse de leur musique et j’ai directement pris une place pour leur concert. J’étais à Vienne (Autriche) à l’époque et c’était leur premier concert en dehors de l’Allemagne, dans une salle de moins de 100 personnes, mais l’ambiance était digne d’un stade plein à craquer, tellement leur énergie était débordante.
Bref, je suis surtout venue vous parler de leur dernier album, sorti fin février, et qui est un banger sur banger sur banger. Chaque chanson a un potentiel de viralité assez dingue, avec des phrases et des mélodies ultra catchy, toujours sur des instrus très summer vibes, très indie pop finalement. Si vous êtes amoureux·se, vous allez ressentir chaque onde dans tout votre corps ; si vous ne l’êtes pas, eh bien, ce sera quand même le cas. C’est de la sorcellerie, je pense.
Écrire cette chronique m’a juste donnée envie d’aller acheter leur vinyle (je viens d’ailleurs de le faire, la chronique la moins rentable de l’histoire…) et de les revoir en concert… Si Maël & Jonas lisent cette chronique : Bitte kommt zu einem Konzert hier in Paris. Ich würde alles geben, um euch wieder live zu sehen. (traduction : grosse déclaration d’amour pour qu’ils viennent faire un concert à Paris).
Ma chanson préférée de cet album, c’est comme si vous me demandiez de choisir un enfant préféré… Pour les découvrir, vous devriez écouter « Simp », mais de leur dernier album, je pense que c’est « You’re Way Too Beautiful » car c’est leur recette parfaite : une bonne batterie, une ligne de guitare qui groove, et une mélodie entêtante.
Leute, ich liebe euch, danke für dieses Album (traduction : les gars, je vous aime, merci pour cet album. Oui, je fangirl un max).
💡LA RESSOURCE BONUS DE LILA
Parce que je suis une fan inconditionnelle de ce que font les allemands en terme de musique, voici une playlist exclusivement d’artistes d’outre-Rhin :
Bonne écoute !
L'éclectisme est au cœur de notre quotidien, que ce soit à travers nos goûts musicaux ou les artistes que nous accompagnons. Dans cette rubrique, nous partagerons chacune le titre qui a marqué notre mois.




Emily // “Bonjour” - $keem & ChiefWAV
Clara // “Granny” - Jego
Inès // “When It Comes To You” - Fridayy
Lila // “How bad do you want me” - Lady Gaga
On se retrouve le 15 avril pour la prochaine édition !
Définition de la Quadrature du Net - https://www.laquadrature.net/2023/08/09/larrivee-de-meta-sur-le-fedivers-est-elle-une-bonne-nouvelle/
Rebond / Conversion version cigale : Sautiller / Récolter 🐞 Merci à vous toutes 🙏🏻